Clin d’oeil d’une coach créative: mon cheminement Du modèle à la permission
Le plus gros du travail a été déjà de me donner la permission de devenir une coach créative.

“ Cette idée qui titille et qui ne te laisse pas en paix comme un insecte qui dérange… C’est ça qu’il faut faire…”
Longtemps, j’ai cherché comment appeler cette nouvelle profession que je désirais. Je savais déjà ce que je ne voulais pas. Je ne voulais pas proposer des cours de peinture, de l’art-thérapie ou être “simple” coach (terme un peu générique…). J’ai hésité quelque temps avec coach pour haut potentiel. Mais ce que je voulais faire finalement, c’est spécialiste “en idée et créativité” et pouvoir guider des personnes pour qu’ils puissent exprimer leur idées , transformer leur quotidien en une vie plus riche, plus personnelle qui a du sens.
“Soutenir les sorties de route”, comme j’appelle. On a tous parfois tendance à vivre en autopilote, sur l’autoroute mais en fait, les chemins de campagne ne sont pas forcément faciles mais peuvent devenir passionnants!
Je suis bien une médecin qui est également artiste peintre et coach créative…

Vivre une vie créative est une histoire de conscience de soi, de confiance en soi et surtout de permission.
Donc, j’ai mis à plat tout ce que j’avais appris en presque 20 ans de créativité et de peinture. Je me suis demandée quels avaient été mes besoins au tout début de l’aventure. Voilà ,mes conclusions.

J'ai eu besoin d’exemples. Un exemple de quelqu'un (d’une femme disons-le) qui vit dans sa propre créativité et qui puisse me montrer qu'effectivement c’est possible. Et oui, juste le besoin que cela existe et qu’il est possible de vivre selon ses valeurs et ses idées. Heureusement, j’ai pu rencontrer quelques-unes de ces femmes surprenantes (que je remercie en passant). Mais finalement, on finit tous par entendre des histoires de reconversion et de revirement. Rien n'est fixe et figé…

J’ai eu besoin de quelqu'un de bienveillant qui m’a soutenu moi et mes idées. Quelqu'un qui me dise que mes idées sont intéressantes, possibles, voire réalisables. Quelqu'un qui m’autorise à me permettre.
Bien sûr, certaines personnes n’ont pas besoin de soutien et réalisent leurs idées comme elles viennent (Ils se soutiennent tout seul, quelle chance!).
Bref, un coach qui valide mes idées et indirectement mes besoins et qui m’autorise à les réaliser.
“ Oui tu as besoin de créativité, de couleurs et d’images porteuse de sens dans ta vie. Oui c’est important pour toi. Ce n’est pas insignifiant, ni banal. Ce n’est pas égoïste de diminuer ton travail de médecin, alors qu’il en manque, que c’est une des plus “belle” profession et que tu es un bon médecin.”
Finalement notre pire ennemi, c’est nous-même avec toutes nos croyances limitantes issues de notre éducation et société et nos propres blessures de vie engendrant nos peurs. Cela paraît tout simple: validation, autorisation, permission et exemple sont déjà, à mon avis, 50% du chemin parcouru.
Vivre sa créativité est un chemin en spirale. On retourne régulièrement à ce point de départ, mais on se familiarise de plus en plus avec cette étape. Et cela devient plus facile et moins risqué.
La transformation s’opère.
